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Mr. Percikan

PHILOSOPHIE HIPHOP






Introduction à la Culture Hip Hop

La culture hip hop est une culture populaire qui regroupe trois modes d’expression :

- La musique (Beatmaking, Deejaying) et La parole (Rap)

- La danse (B-boying)

- L'art visuel (Le Graffiti)

C’est dans le milieu des années 70, dans le South Bronx (NYC) que le mouvement Hip Hop va apparaître. En plein cœur du ghetto, de la drogue, du crime et de toutes les formes de violences imaginables, ce mouvement sera le point de rencontre de diverses cultures et expressions artistiques.
Issue des ghettos noirs de l’est des États-Unis, la culture hip hop incarne une force porteuse de valeurs, de préceptes moraux, notamment la non-violence et le respect.
Dans les années 80, les principes de vie propres au mouvement hip hop trouvent un écho important dans les banlieues défavorisées de France, qui se reconnaissent dans cette culture.
Dans un premier temps, le Hip Hop a été la culture autour de laquelle les communautés africaine-américaine et Porto-ricaine se sont regroupées. Le Bronx compte en effet une large communauté Porto-ricaine. Initialement, les communautés noires et hispaniques étaient séparées par une barrière culturelle que le Hip Hop s'est voulu abattre.

C’est donc dans ce ghetto du Bronx que va se situer le cadre de développement du Hip Hop : c’est dans ce ghetto qu’ont vécu ceux qui l’ont fait naître, et c’est dans ce ghetto que les communautés noires et hispaniques allaient se rencontrer, se fédérer autour de la musique et surtout de la danse.

Pourquoi ce nom ?

Tout d’abord, la musique du Hip Hop se plaçant dans la continuité (aussi bien dans le fond que dans la forme) des musiques inventées par les Africains-américains, elles se devait de le montrer dans son appellation. En effet, Hip Hop rappel le Be Bop (le mouvement de jazz moderne apparu après la seconde guerre mondiale sous l’impulsion de Dizzie Gillespie et Charly Parker). Le Hip Hop par son appellation est aussi en rapport avec la danse, la sonorité des mots "Hip" "Hop" évoquent la danse et les figures que réalisaient les breakers du Bronx. "Hip" signifie "à la mode" et c'est aussi un mot d’argot synonime d’intelligence dans la nuance de débrouillardise, "Hop" c’est bien sur l’onomatopée d’un saut… le Hip Hop, signifie donc progresser, avancer (d'un point de vue social mais aussi créatif) grâce à son intelligence.

Naissance de la culture hip hop aux États Unis

Née dans les années 70 au cœur du Bronx, la culture hip hop a longtemps été le moyen d’expression d’une communauté minoritaire, tentant de proposer une alternative pacifique à la violence et au sentiment d’exclusion et de frustration qui dominaient alors dans ces quartiers.

Afrika Bambaataa, ex-membre du gang des Black Spades, assiste à l’agonie de son meilleur ami, assassiné au cours d’une fusillade entre gangs rivaux. Prenant conscience de l’inutilité d’une telle violence et des ravages que fait la drogue dans le ghetto, il décide de fonder avec des amis musiciens une « nation » pour lutter contre la misère et la violence. En 1974, il « institue » la culture hip hop à travers la « Universal Zulu Nation » avec pour slogan « Peace, love, unity and having fun ! Knowledge and Truth ! » Qui signifie : « Paix, amour, unité et bonne humeur ! Connaissance et Vérité ! »

Le but de cette nouvelle nation était de réunir les pratiques artistiques des jeunes du ghetto pour essayer d’en atténuer les carences spirituelles et matèrielles.
La canalisation de la violence par l’exercice d’arts tels que la danse, la musique et la peinture.

Naissance de la culture hip hop en France

En France, le hip-hop arrive par la musique avec le début des premières radios libres, les tournées d’artistes comme Afrika Bambaataa et l’image avec des vidéos et des films mythiques comme Wild Style qui regroupent toutes les disciplines hip-hop dans une unité de sens et présente pour la première fois ces pratiques de rue comme un « art total ».

Dans les années 80, l’État français libéralise les radios. Radio 7, Carbonne 14 et Radio Nova diffusent toutes les nouveautés musicales : funk, afro-beat, soul , disco et, bien sur, hip hop. Dans le même temps, la radio Europe 1 et la FNAC organisent le « New York City rap Tour » qui a permis au public francilien de connaître Afrika Bambaataa et ses « zulu kings », les breakers du Rock Steady Crew, DJ DST, Futura 2000, etc ...

À cette époque, les pionniers du hip hop français tels que Dee Nasty, Lionel D, PCB, FrankIILouise, Aktuel Force, les futurs NTM et plein d’autres se retrouvaient au terrain vague de la Chapelle, dans le 18ème arrondissement de Paris, essayant de faire émerger cette nouvelle culture. Le Trocadéro et Les Halles deviennent des lieux des rendez vous incontournables pour les B-Boys (danseurs qui pratiquent le breakdance).

L’année 1984 marque un point important dans l’histoire du hip hop français avec l’émission de télé culte, animée par Sydney, « H.I.P.H.O.P. ». La France entière découvre les disciplines de cette jeune culture. Cette nouvelle force esthétique-éthique s’inscrit complètement dans la modernité des préoccupations et des modes de vie, elle transporte très vite une génération populaire « black-blanc-beur » qui émerge sur la scène sociale, politique et, plus tard, artistique.

La culture hip hop est aujourd’hui sortie des quartiers pauvres et concerne l’ensemble de la jeunesse. De plus en plus pratiquée par le grand public, sa partie médiatisée subit des transformations depuis le début des années 2000 où elle fut récupérée par les patrons capitalistes des diverses industries artistiques et s'écarte donc de son message originel. Cependant, le hip hop fut pendant trés longtemps la marque de fabrique des quartiers défavorisés français, qui trouvèrent dans cette philosophie leur seul moyen d'expression et de création pacifique face à la violence. Le hip hop n'a pas cessé de vivre : Il est né dans la rue, loin des projecteurs. Les médias ont tentés de le récupérer et de le salir. Il est donc retourné dans la rue, loin des projecteurs. Le hip hop, culture présente dans le monde entier, ne cessera jamais de se battre pour la connaissance, la sagesse, la compréhension, la paix, l'unité, l'amour, l'effort, la joie de vivre, l'éducation, la liberté, la justice, l'égalité, le respect, les sciences, la vie, les faits, la vérité.

Buts prioritaires de la culture hip hop

- Préserver la culture Hip Hop ainsi que toutes les formes d'art et utiliser la musique comme un lien d'échange culturel et de compréhension.

- Etendre notre message d'amour, de paix et d'unité parmi toutes les communautés grâce à nos moyens et à nos actions.

- Instruire, développer et améliorer le présent état d'esprit des adultes et des jeunes.

- Fournir un environnement sûr afin de nourrir le génie inhérent des adultes et des jeunes.

- Seconder les autres en développant les carrières et les opportunités en fonction de leurs potentiels et de leurs talents.

Les croyances du hip hop
 
1 - Nous respectons toutes les religions et toutes les croyances. Nous croyons que la spiritualité pourra aider dans l'accomplissement de soi-même et la compréhension des autres. Néanmoins, dès le moment où une religion fait de ses adeptes des zombies ou des pions, que cela soit financièrement, mentalement, physiquement, psychiquement ou d'une manière touchant à l'intégrité de l'individu, nous la rejetons comme forme de spiritualité.

2 - Nous cherchons la Vérité par tous les faits qui peuvent nous y mener. Le mensonge sous toutes ses formes n'est pas un gage d'honnêteté envers les autres et soi-même. L'affabulation écrite ou orale ainsi que la falsification ne peuvent qu'encourager les mauvais sentiments. En tant que Zulus nous croyons que la Vérité amènera au Respect, à l'Amour et à l'Unité.

3 - Nous croyons que le racisme et la haine sont en train d'essayer de régler les vies des êtres humains en ce monde et que seulement la Tolérance, le Respect, la Compréhension et la Vérité pourront détruire ce mal. Nous, Zulus, sommes des gens de paix. Nous respectons ceux qui nous respectent et nous sommes en paix avec ceux qui sont en paix avec nous, mais si nous sommes agressés, nous croyons que nous devons nous défendre au nom de nos convictions.

4 - Nous croyons à la Justice pour tous, qu'elle soit celle de Dieu ou non. Nous croyons comme d'autres que nous avons droit à une justice égale étant des êtres humains.

5 - Nous croyons que les êtres humains sont responsables de l'état actuel de l'environnement. Nous estimons donc nécessaire que les Zulus contribuent à son amélioration ainsi qu'à la lutte contre la pollution afin de permettre de meilleures conditions de vie.

6 - Nous croyons que chacun doit transmettre ses connaissances et ses expériences à son prochain.

7 - Nous croyons à la Connaissance, la Sagesse, la Compréhension, la Paix, l'Unité, l'Amour, l'Effort, La joie de vivre, l'Education, la Liberté, la Justice, l'Egalité, le Respect, les Sciences, la Vie, les Faits, la Vérité.

La naissance du Rap

1973/1974 : "Kool Herc" avait avec lui ses home boy "Coke La Rock" et "Clark Kent" qui rappaient sur les parties instrumentales des disques que jouait Herc… Ces gars sortaient des rimes souvent improvisées ou des expressions déjà bien rodées, qui permettaient d’entraîner les danseurs dans leur show et d’accompagner le DJ. Ils faisaient souvent des dédicaces à leur "crew" présent dans la salle où se tenait la soirée. Ce genre d’activité au micro allait donner le surnom de MC à ceux qui l’exerçait :  Master of Ceremony (Maître de cérémonie). Mais déjà, ce type d’exercice linguistique était connu sous le nom de "Rap".
"Rap" en anglais c’est un petit coup sec qui fait du bruit, c’est aussi le fait de communiquer un message au moyen de "coups".
Dans la tradition de l’argot afro-américain, le terme "rap" désignait quelqu’un dont la parole était incisive, quelqu’un qui manie les mots avec dextérité.

"Rap Brown", connu aujourd’hui sous le nom de Jamil Abdullah Al-Amine :
Dans les années 60, Rap Brown était membre du SNCC (Student Non-Violent Coordination Comittee) puis du Black Panther Party. Il tenait son surnom "Rap" des jeux et luttes verbales appelées "Dozen" dont il était un expert dans le ghetto. Le principe du "Dozen" est l'opposition de deux adversaire dont le but est de descendre l’autre verbalement afin de régler un conflit autrement que par les armes ! Ce sport verbal était pratiqué par les jeunes dans les ghettos, mêlant l’argot de la rue à une grande dextérité verbale et une rapidité d’improvisation. Rap Brown, de part son envergure médiatique, allait donc populariser ce terme qui était son surnom : Rap.
Rap Brown fut en effet un ministre du Black Panther Party, et était l’un des orateurs les plus impressionnant de ces générations de jeunes révolutionnaires. Cette tradition orale est typiquement africaine-américaine, mais là encore, elle remonte jusqu’en Afrique et aux griots, qui racontaient les légendes et l’histoire des tribus et des familles. Les griots sont en Afrique les gardiens de l’histoire et de la sagesse populaire. Les descendants des esclaves allaient conserver dans leur patrimoine culturel cet aspect, mais en l’adaptant à la nouvelle réalité qu’ils vivaient aux USA au XXe siècle.
Le rap, c’est l’image d’un pasteur à l’Eglise, prêchant sur fond sonore de Gospel, l’image d’un bluesman décrivant la dure réalité dans laquelle il vie, l’image d’un Louis Armstrong, parlant sur le rythme entre 2 solos de trompette, où l’image des Lasts Poets qui acclimataient leurs poésies aux rythmes à la fois urbains et traditionnels des percussions dans les rues de Harlem, ou encore l’image d’un Gil Scott Heron, récitant ses poèmes sur de la musique soul. Le Rap, en tant que forme culturelle orale,fut de tout temps un élément fondamental de la culture africaine-américaine.

C’est donc tout naturellement que cette tradition du "parlé" allait se mêler aux chants dans la musique soul. "Brother Rap", rappait James Brown… qui sans aucun doute allait populariser à l’échelle mondiale ce nouveau type de sonorité vocale… mais il n’était pas le seul à insérer dans ses morceaux une partie parlée, Issac Hayes, Barry White, et bien sûr Millie Jackson, allaient eux aussi instaurer le rap dans les partie laid-back (=cool) de leurs morceaux. En effet, le terme rap était déjà utiliser pour appeler le fait de parler sur la musique et Millie Jackson était une habituée de ce type de morceau, qui lui permettait de poursuivre et de développer par ses paroles en musique les thèmes (très sexy et féministe) de ses chansons. Elle ne manquera pas d’ailleurs de s’amuser du fait que tous les rappeurs qui vinrent par la suite lui étaient redevable de tout, notamment dans le morceau "I had to say it", où elle se moque ouvertement des SugarHill Gang et autre Kurtis Blow

Musicalement, le rap s’inscrit dans la continuité du funk et de la soul. Des sonorités rares, connues seul des passionnés, retrouvent une seconde jeunesse grâce au rap.
Les Metters, Sly & the familly Stone, tout le P. Funk de George Clinton, Curtis Mayfield, Isley Brothers, Ohio Players, O’Jays, James Brown, Issac Hayes, Millie Jackson et tant d'autres constituent les bases musicale du son "rap".

Les jeunes Hip Hoppers grandissaient bien sûr dans cette atmosphère de soul et de funk, les Dj jouaient les morceaux de James Brown, de Millie Jackson et le rap, plus facile d’accès que le chant, plus proche de la réalité du ghetto et de la "Dozen" allait devenir le moyen d’expression d’une partie des jeunes.
Mais ce style vocal : parler sur le rythme, ne tirait pas sa seule origine de la soul. Le reggae avait lui aussi ce même particularisme : aux chanteurs classiques de reggae étaient associés des Dee Jays, qui parlaient sur les versions instrumentales des riddims populaire en Jamaïque. Ces Dee Jay, surnommés ainsi car ils reprenaient eux même le style vocale des DJ des radios de R&B US, étaient aussi les animateurs des sounds system, ils mettaient l’ambiance et chauffaient la foule, ils ne chantaient pas, ils toastaient, puis enregistraient des versions dee jay des riddims qui cartonnaient. Dans les années 50, le premier sound system répertorié en Jamaïque fut celui de Tom the Great Sebastian, avec le DJ Duke Vin.
Puis ce fut l’explosion : Duke Reid (et DJ V-Rocket), Lord Koos, Icky Man, King Edward, et le légendaire Sir Coxsone "the downbeat", avec le DJ Winston "Count Matchuki" qui fut le premier à toaster sur les riddims, rejoint à la fin des années 50 par King Stitt et Opie.


C’est en grande partie cette culture du toast et du sound system typiquement jamaicain, qui allait, avec Kool Herc émigré aux USA, mêlée à la Soul puis aux Break Beat, créer en 1974 le rap comme on le connait aujourd'hui.

 
 



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